L'intelligence artificielle comme moteur de transformation
1. Optimisation des opérations : Plus de la moitié des administrations publiques envisage d'utiliser l'IA pour améliorer leur productivité dans les trois prochaines années. Les analyses prédictives, utilisées par 66 % des répondants, leur permettent d'anticiper les besoins et de mieux gérer les ressources.
2. Cybersécurité et prévention des fraudes : Face à l'augmentation des menaces numériques, 54 % des administrations font de la sécurité des données une priorité. L'IA devient ainsi un outil essentiel pour détecter et prévenir les fraudes.
3. Prudence dans l'adoption : Malgré l'enthousiasme, 70 % des administrations n'implémentent de nouvelles technologies qu'après avoir observé leur efficacité ailleurs. Ce conservatisme, bien qu'il reflète une volonté de minimiser les risques, peut freiner l'innovation nécessaire.
Les défis à surmonter
1. Contraintes budgétaires : Les administrations publiques, souvent limitées financièrement, peinent à intégrer de nouvelles technologies. Les préoccupations en matière de confidentialité des données (75 %) et les restrictions budgétaires (64 %) sont perçues comme des obstacles majeurs.
2. Mesurer la productivité : Près de la moitié des répondants soulignent l'absence de mesures claires de productivité comme un frein à l'adoption de l'IA. Sans indicateurs de performance, il est difficile de justifier l’investissement technologique.
3. Perception des technologies : Malgré les obstacles, 91 % des participants estiment que les technologies numériques apportent plus de bénéfices que de risques, soulignant un désir d'évolution.
Au-delà de la technologie : l’importance des structures organisationnelles
1. Transformation organisationnelle : L'IA ne peut pas être une solution isolée. L'étude insiste sur la nécessité de réformer les structures internes pour accompagner cette évolution. Plus de 25 % des administrations n'ont pas encore engagé de projets dans ce sens.
2. Engagement des employés : L'implication des agents est primordiale. Seulement 15 % des employés participent activement à l'évaluation des besoins technologiques, et 36 % sont impliqués dans l'implémentation. Cela montre que l'adhésion des collaborateurs est essentielle pour le succès des initiatives.
3. Formation continue : Pour que l'IA libère tout son potentiel, il est crucial d'améliorer la formation des employés afin qu'ils puissent s'approprier ces nouvelles technologies.
L'importance des partenariats stratégiques
1. Externalisation : Près de la moitié des répondants pensent que l'externalisation peut optimiser la productivité. En collaborant avec des fournisseurs technologiques, les administrations peuvent bénéficier d'une expertise précieuse.
2. Gouvernance rigoureuse : Cependant, cette stratégie nécessite une gouvernance solide pour garantir que les objectifs de service public soient respectés tout en contrôlant les coûts.
3. Agilité dans le modèle de productivité : La clé du succès réside dans un équilibre entre innovation technologique, transformation organisationnelle et engagement des employés. L'IA offre une opportunité sans précédent, mais son intégration dépendra de la capacité des administrations à moderniser leur culture et à adopter des approches audacieuses.
En somme, face à des défis complexes tels que le vieillissement de la population et le changement climatique, la transformation numérique est essentielle, mais elle doit être accompagnée d'une évolution des structures internes et d'une implication active des employés. Comment les administrations peuvent-elles alors surmonter ces défis tout en optimisant leur service public ?
PS : Alors que les administrations publiques explorent comment l'intelligence artificielle peut transformer leur manière de servir les citoyens, Zenbaia se positionne comme une solution innovante permettant d'optimiser la productivité et de libérer le potentiel créatif des utilisateurs en exploitant les technologies avancées d'IA.
Note de l'auteur : Cet article est tiré d'une étude publiée sur le site Actuia, par The Economist et SAS.